Vendre sa maison, c’est souvent une grande étape dans une vie. Que ce soit pour changer de quartier, de ville ou tout simplement pour s’agrandir (ou réduire), on veut tous une chose : en tirer le meilleur prix possible.
Mais ce que peu de gens réalisent, c’est que le prix de vente final n’est pas qu’une question de chance ou d’un bon marché. Non. Il repose sur des stratégies bien pensées, sur une préparation intelligente, et parfois… sur des détails qui changent tout.
- Dans cet article, on partage avec vous 7 stratégies pour vendre au meilleur prix, testées, réalistes, et qui ont fait leurs preuves. Que vous vendiez avec ou sans courtier, ces conseils vous aideront à optimiser votre vente et éviter les erreurs coûteuses.

1. Mettez votre propriété en valeur
Vous n’avez qu’une seule chance de faire une première impression. Et dans le monde de l’immobilier, elle vaut de l’or.
Ce qui fonctionne vraiment :
Désencombrez. On ne parle pas de vider la maison au complet, mais plutôt de ranger les trucs personnels, les bibelots, les armoires trop pleines.
Repeignez les murs trop colorés. Le beige, le blanc cassé, le gris pâle : des valeurs sûres.
Investissez là où ça compte. Une cuisine propre, une salle de bain fraîche : ce sont les deux pièces qui vendent une maison. Une toilette à 300 $ ou un comptoir neuf peut faire toute la différence.
Exemple concret :
Julie, de Brossard, a investi 1 800 $ pour repeindre son salon, ajouter des luminaires modernes et louer un sofa neutre. Résultat : 22 visites en une semaine… et une offre 28 000 $ au-dessus du prix demandé.
2. Fixez le bon prix dès le départ (pas celui de vos rêves)
On a tous une idée en tête du prix qu’on voudrait obtenir. Mais attention : un prix trop élevé peut faire fuir les acheteurs dès le départ. Et un prix trop bas? Vous risquez de laisser de l’argent sur la table.
Comment bien le fixer :
- Demandez une analyse comparative de marché (ACM) à un courtier ou utilisez des outils en ligne pour voir ce que les maisons similaires se sont vendues récemment dans votre secteur.
- Regardez les maisons qui n’ont pas vendu : souvent, elles ont été listées trop chères.
- Tenez compte de l’état général, de l’emplacement, et même de la saison. Le printemps est plus propice à des ventes rapides, mais l’automne peut surprendre.
À éviter absolument : s’attacher émotionnellement à un chiffre précis. Le marché n’accorde aucune importance à vos souvenirs de Noël dans la maison.
3. Choisissez le bon moment pour vendre
Saviez-vous qu’au Québec, les mois d’avril à juin sont souvent les plus favorables aux vendeurs? Pourquoi? Parce que les familles veulent déménager pendant l’été, avant la rentrée scolaire.
Mais ce n’est pas une règle fixe.
- Si votre maison a un cachet particulier en hiver (cheminée, vue sur un boisé enneigé), vous pourriez tirer parti de la saison froide.
- Si l’offre est faible dans votre quartier à un moment donné, vous pourriez être en position de force, même en novembre.
Petit truc de pro : consultez les tendances de ventes sur les 12 derniers mois dans votre municipalité. Certains courtiers les publient gratuitement.

4. Misez sur des photos professionnelles (pas juste avec votre iPhone)
Aujourd’hui, plus de 90 % des acheteurs commencent leurs recherches en ligne. Vous voyez où on s’en va? Si vos photos sont sombres, floues ou mal cadrées, vous partez déjà avec un désavantage.
Pourquoi ça compte :
- Des photos claires et bien exposées donnent une impression de propreté, d’espace et de lumière.
- Les bonnes images attirent plus de clics. Et plus de clics = plus de visites = plus de chances de recevoir une offre.
Coût moyen : entre 150 $ et 300 $ pour un photographe spécialisé en immobilier. Croyez-nous, c’est un excellent retour sur investissement.
5. Mettez en œuvre une stratégie de mise en marché multicanal
Publier sur Centris, c’est bien. Mais aujourd’hui, il faut aller plus loin si vous voulez maximiser votre portée.
Où diffuser :
- Réseaux sociaux (Facebook Marketplace, publications sponsorisées Instagram)
- Kijiji, DuProprio, Logis Québec
- Groupes Facebook de quartier ou spécialisés dans l’immobilier
- Infolettres locales ou affiches bien placées dans les commerces
L’astuce ? Créez une petite vidéo de présentation (même avec votre téléphone). Un tour guidé filmé avec une narration humaine donne vie à votre maison et touche les gens autrement.
6. Soyez flexible et rapide pour les visites
Un acheteur intéressé qui ne peut pas visiter avant le samedi suivant… c’est peut-être une vente manquée. La rapidité compte.
Voici ce qui fait la différence :
- Répondez rapidement aux demandes (ou faites affaire avec un courtier qui le fait pour vous).
- Laissez des plages horaires flexibles, y compris en soirée et la fin de semaine.
Témoignage :
Un couple de Laval a reçu une offre pleine demande 2 heures après une visite imprévue un mardi soir. S’ils avaient refusé la visite parce que « c’était l’heure du souper », ils auraient peut-être manqué l’occasion.

7. Négociez intelligemment (pas juste sur le prix)
La négociation, ce n’est pas uniquement une bataille sur le prix final. C’est aussi sur les conditions de vente : date d’occupation, inclusions, inspection, etc.
Ce qu’il faut garder en tête :
- Une offre avec un prix plus bas, mais sans conditions, peut être meilleure qu’une offre élevée mais remplie de clauses.
- Offrez des éléments qui ajoutent de la valeur perçue : électros récents, rideaux sur mesure, lave-vaisselle encastré.
- Restez calme et stratégique. Une contre-offre, bien placée, peut débloquer une vente.
Petite nuance importante :
Dans un marché vendeur, vous avez plus de levier. Dans un marché acheteur, soyez plus souple.
Prêt à vendre au meilleur prix ?
En résumé, vendre sa maison au meilleur prix n’est pas qu’une question de chance ni d’instinct. C’est une question de stratégie, de préparation et d’adaptation.
En appliquant ces 7 conseils – valorisation, bon prix, timing, bonnes photos, mise en marché efficace, flexibilité et négociation intelligente – vous mettez toutes les chances de votre côté.
